Près de 60 000 Français (dont 30% de femmes) s’adonnent à cet art martial qui développe le souffle, la souplesse et la coordination. Avec pour maitre mot, LE RESPECT de L’AUTRE.
1 Il aide les enfants a mieux connaitre leur corps…
L’apprentissage de l’aïkido peut commencer dès l’âge de 6 ou 7 ans, de façon ludique. Activité socialisante, elle favorise la découverte du corps, la maitrise de l’équilibre, la coordination et la latéralisation, sans oublier la découverte de valeurs morales à travers un code bien précis (politesse, sincérité, respect, amitié, contrôle de soi…).
2… et renforce le cœur
La séance d’entrainement se déroule de manière progressive. Après un échauffement collectif fait d’assouplissement et de préparation, on aborde les enchainements à deux. D’abord lentement, puis de plus en plus vite, pour arriver a un rythme très intense. Lors de l’attaque, on tente d’utiliser les mouvements du partenaire pour le projeter au sol ou l’immobiliser. Ces mouvements sont répétés plusieurs fois avant d’inverser les rôles. Résultat, un excellent cardio-training. La fin du cours invite à un retour au calme grâce a des mouvements respiratoires et des étirements.
3 La concentration, l’équilibre et la coordination s’améliorent
Règle numéro un de l’aïkidoka: se déplacer et observer pour trouver l’endroit et le moment précis qui lui permettront d’utiliser la force de son partenaire pour la dévier, la retourner contre lui et provoquer ainsi son déséquilibre. D’où la nécessité d’être vigilant, d’avoir suffisamment développé son sens de l’équilibre et une bonne coordination.
4 On gagne en souplesse et en sensibilité
L’aïkido requiert une souplesse à la fois articulaire et musculaire. Les torsions, les rotations et les déplacements sollicitent toutes les articulations, tandis que les roulades et les chutes exigent une grande décontraction musculaire. Progressivement, on apprend à se détendre pour gagner en amplitude et en puissance.
5 Il tonifie le corps
L’aïkido renforce tout l’organisme et, notamment, la ceinture abdominale, indispensable pour la stabilité et les rotations du bassin. Il sollicite les muscles des hanches, les fessiers et les quadriceps (muscles situes a l’avant des cuisses) utilisés dans les mouvements de flexion et d’extension des jambes. Le haut du corps n’est pas en reste: les épaules et les bras sont tonifiés par les nombreuses saisies et prises, et par le maniement du jo ou du bokken.
L’alignement du haut et du bas du dos est indispensable pour permettre au corps de bouger en harmonie. Les muscles de la colonne vertébrale s’en trouvent renforcés et permettent ainsi un bon maintien de l’épine dorsale.
7 … et améliore la respiration
Omniprésente, la respiration abdominale facilite une meilleure ventilation et augment la capacité pulmonaire. Lente et profonde, elle s’accompagne généralement du diaphragme pour aider les pratiquants à souffler au bon moment.
8 Pour l’esthétique
Les mouvements fluides, les enchainements varies, parfois étonnamment rapides, donnent a cet art un esthétisme fascinant. Une sorte de chorégraphie pratiquée en kimono ou keikogi blanc. Les aïkidokas plus avances se drapent dans le hakama, sorte de jupe-culotte très ample, noire ou bleu marine.